Petite étude et digitalisation 2 ou 3 rails des 141R TAB et Tenshodo

Bonsoir Denys et les autres

Effectivement Mârklin ou Brawa pourraient nous en faire une 141r mais c'est quand même un modèle produit par pas mal de marques au travers des années et encore actuellement par Jouef/Hornby! Et sauf erreur de ma part en version 2 et 3 rails.

On est donc sur un marché restreint et concurrentiel amplifié par le marché de l'occasion et les déclinaisons possibles représentent un coup pour chaque étude et fabrication.

Même déclinable en version 2 rails par la marque Trix , j'ai malheureusement peut d'espoir d'une production concurrente par un grand groupe et en plus pour un matériel Franco ...

Pour revenir a la numérisation/digitalisation, j'ai tendance et en particulier sur les vapeurs à mettre le décodeur dans le tender ou souvent la place est plus généreuse. J'utilise aussi de plus en plus les "harnais" avec la prise 8 pôles femelle qui possèdent des câbles assez longs pour allez d'un bout a l'autre de l'engin. Effectivement les câbles multicolores qui passe du tender à la loco doivent être masqués ou camouflés.

Pour les montages a connecteurs coupés ou dessoudés, je viens de refaire mon stock avec une promos sur ce site :
http://www.besserepreise.com/1754/modellbahnen/esu/esu-lokpilot/esu-54616---lokpilot-v4.0-multiprotokoll-mm-dcc-sx,-plux12-stecker,-kabelbaum.htm

Pour rejoindre une autre discussion on est sur un V4 Multi protocoles pour le prix d'un décodeur standard soit 22€!



Je positionne aussi les inductances/selfs/bobines dans le tender

Bonsoir Patrice

Merci pour l'info, c'est dommage, je viens d'en acheter 10 chez MKE!

Je note l'adresse pour la prochaine fois!

J'ai approvisionné aussi un prolongateur avec la fiche femelle huit pôles, mais je pense m'en servir plus pour digitaliser une machine comme ma VB 9001 ou mes CC 6500 TAB avec les feux montés sur la caisse, de façon à pouvoir la désolidariser du châssis, comme je supprime les fiches mâles 8 pôles, j'en ai un stock pour me confectionner des connecteurs!

Pour la 141 R, il n'y a eu que Jouef , Lima et Rivarossi et aucune n'a jamais fonctionné correctement, d'autant plus si je lis les Forums des deux raillistes qui les descendent en flammes!
Je me souviens d'un détaillant qui voulait me vendre une Rivarossi digitale en 3 rails, connaissant mon engouement pour ces machines, il a déballé la machine avec des précautions quasi religieuses, l'a posé sur les rails: l'essai n'a pas été concluant!

Je me suis approché de l'objet, ne l'ai surtout pas pris en main et je lui ai demandé de vite la remettre dans sa boîte!

Je suis reparti ce jour-là avec une HAG!

Depuis, j'ai acquis six TAB, de trois générations différentes, et deux Tenshodo!

Sous peu je vous présenterai la dernière génération des TAB, ensuite il faudra que je transforme une Tenshodo afin d'en faire l'étude et un compte rendu aussi, mais je crains qu'elle ne soit à la hauteur de la TAB, de toutes façons elles sont extrêmement rares à la vente aujourd'hui!

Le modèle pourrait intéresser Modelbex ou REE, mais le premier ne fait plus guère parler de lui et le second semble se faire une toute autre voie dans les modèles en plastique style Roco ou LSM avec sa BB 67000, j'attends toujours la 231 G ou K en trois rails mais cela ne semble pas pour demain!

Denys

PS: pour une fois qu'on peut acheter Français avec les TAB, du vrai "Made in France", pas sous-traité en Chine!

Bonjour Denys

Le prolongateur avec le connecteur femelle est bien pratique, juste dommage que le fil bleu ne soit pas doublé voire triplé et que mine de rien le connecteur ajoute du volume à l'ensemble. J'ai eu du mal a faire rentrer cet ensemble dans la soute a carburant de mes 67000 Lima alors qu'un inverseur électronique y logeait bien.

Le magasin mentionné ci-dessus est assez bien placé au niveau prix et avec un choix assez large. Par contre attention au délai souvent d'une semaine pour des produits en stock. Sur 54616 Esu, un coup de fer rapide sur le connecteur et on a les fils dénudés et étamés prêts a soude, pas besoin de couper. Si besoin on peut aussi ressouder un NEM652 que l'on a souvent en stock.

Les prix des 141R sur le comparatif LR de1969, la Tenshodo était a 800 F, la Tab à 450 F et la Jouef à 68 F On les trouve aujourd'hui aux mêmes montants mais en Euros. Maintenant sur les qualités des différents modèles on lit tout et son contraire bien difficile de se faire un opinion, pour les dernières productions, l'électronique de version sonores semble dégager pas mal de calories La dernière version de La TAB est assez impressionnante au niveau détail surtout ramener a son âge.

Pour les 231 et au moins la K, j'ai posé la question a REE lors du dernier Rail Expo de Pontoise, les versions 3 rails sont toujours en prévision avec une sortie repoussée pour cet été. Par contre il m'a aussi demandé le type de voie que j'utilisais et confirmer que ça roulerait sur de la voie K. Égoïstement, je n'ai pas pensé a lui demander pour la C.

La tendance actuelle va sur des caisses en "plastique" et une grosse majorité en fabrication chinoise et c'est je pense en cours de généralisation. Maintenant, il y a plastique et plastique et la conception générale et particulier celui de l'assemblage est aussi a prendre en considération.

Bonjour Patrice

Concernant les connecteurs ESU, je ne me sers jamais des prises 8 broches, les machines que je digitalise n'en étant jamais équipées: Märklin Delta à moteurs DC, HAG DC, machines anciennes comme TAB, VB, etc...

Donc je prends les moins chers, et je raccourci les fils au plus court, c'est plus propre et tient moins de place!

La tendance au plastique, oui et non: Mârklin est retourné à fond vers le métal pour pratiquement tous ses nouveaux modèles depuis quelques années, exception notable du TGV!

Pour des vapeurs, le métal est vraiment un plus, quand on voit les 141R Rivarossi avec les super détaillages en plastique qui ne demandent qu'à se faire la belle, des pièces de châssis sur les dernières HJ Jouef qui se brisent, mieux vaut investir dans les TAB!

Les dernières vapeurs Märklin et Brawa métalliques ont atteint un degré de détaillage qui n'a rien à envier aux productions en plastique!

Que REE s'engouffre dans la voie du plastique injecté ne m'étonne guère, ils semblent avoir du mal à contenir le coût d'une machine tout métal comme la Pacific PLM, les livraisons prennent des retards considérables et on n'a encore pas de retour d'utilisateurs concernant la fiabilité et le SAV, au prix où est vendu la machine, il vaut mieux pour eux que tout soit parfait!

Je comprend un peu qu'ils ne persistent guère dans cette voie: l'avantage de Märklin est de pouvoir tout maîtriser, depuis l'étude jusqu'à la commercialisation, en passant par toutes les étapes de la fabrication.

D'ailleurs, après la Pacific et la 030 TU, plus beaucoup de nouvelles de la Mikado PLM: plus rien sur leur site, hormis en fouillant dans les news, annoncées pour 2016!

Dommage, Märklin, si tant est qu'il puisse se lancer sur la 141R, ne sortira jamais ces machines trop typées Françaises!

Concernant les prix actuels en occasion, les TAB semblent être bon marché, aux environs de 300 €, voire moins, mais ce ne sont presque toujours que des premières versions, 141R 1330, pas toujours très fraîches!

Les 1083 et à fortiori les versions suivantes sont extrêmement rares à la vente, les anciennes Lima et Jouef sont entre 50 et 80 €, les Rivarossi et les dernières HJ Jouef sont aussi chères que les TAB!

Quant'aux Tenshodo, ce sont un peu les Arlésiennes: apparitions sporadiques, des prix soit à 200 ou 300 €, ou alors 800 à 1200 €!

Il faut dire que le modèle est très ancien (1961) et qu'il a plutôt une filiation qui le range parmi les Fulgurex, Metrop ou autres, du temps où ces machines tout laiton étaient plutôt destinées à l'exposition en vitrine qu'à l'exploitation sur réseau, de plus elles souffrent de mauvaise réputation: le modèle est faux, mais il suffit de les renuméroter, à mon avis, si une passe à prix bas, il faut prendre!

Je vais me pencher sur les miennes d'ici peu et je suis sur qu'on peut en faire quelque chose!

A ce sujet, j'ai découvert ce matin un exemplaire en vente aux US muni d'un tender fuel petite capacité: je ne connaissais pas, je n'avais vu que des charbons, il y a aussi des versions vertes, mais elles sont pour moi à repeindre, pas réalistes du tout!

Denys

Après tous ces longs discours, place à la présentation de la dernière série des 141R TAB!  

Ces machines sont sorties en 1982, avec deux numéros différents: la 141R 205 et la 141R 420.

A la numérotation près, elles sont parfaitement identiques et seraient sorties à 250 ou 300 exemplaires chacune, selon les sources!













Denys

Au premier coup d'oeil, on reconnait une machine de la série 1 à 700, avec la porte de boîte à fumée américaine, tous les essieux munis de roues à rayons et un tender à charbon à caisse soudée, sans rivets.

D'autres choses ont évolué:



Un magnifique embiellage en zamak bruni, très réaliste.



Les plaques d'immatriculation sont rapportées.



De même que les plaques du constructeur.



La soute du tender est garnie de charbon véritable.



Le bissel est aussi du type "Cole", correct pour les premières séries, et sur le tender, les marchepieds sont plus fins, beaucoup plus réalistes.



La traverse avant porte des inscriptions, tout comme la face arrière du tender, les feux blancs sont toujours fonctionnels mais le feu rouge un peu fantaisiste de la deuxième version a maintenant disparu!

Denys

Vue de dessus:



J'allais oublier de vous montrer la boîte:



Le sceau à la cire:



Bon, pour le coup, sans vouloir me vanter, je pense avoir fait mieux avec mes boîtes!  

De toutes façons, après digitalisation, celle-ci ne sera plus utilisable, la machine étant rangée séparément de son tender!





Ce soir ou demain, je vous montre la partie mécanique qui a encore évolué!

Denys

salut Denys!

les versions après la 1330 ce trouvent à quel prix (environ) pour savoir!!

Salut Mathieu

Le plus gros problème, ce n'est pas le prix, mais le fait qu'elles soient beaucoup plus rares!

Sinon, si on compte une fourchette de 250 à 300 € pour une 1330 noire, 300 à 350 € pour une 1330 bicolore, c'est entre 400 et 450 € pour une 1083 et, si on en trouve une, au moins 500 € pour une 205 ou une 420, voire plus, mais elles sont très rarement en vente!

Pour un exemplaire en parfait état, bien sur!

Après, il y a parfois des opportunités à saisir, les prix ont bien baissé, il y a 10 ans, il fallait 100 à 150 € de plus!

Attention aux 1330 qui sont parfois en état pitoyable, tu en as fait les frais!

Les 1083 sont en principe en meilleur état et les 205 et 420 la plupart du temps nickel!

Ce qui est curieux, c'est que la spéculation sur les TAB semble passée et qu'il y en a énormément à la vente en ce moment: 141R 1330, CC 6500 et CC 72000 se trouvent facilement à des prix corrects, ce qui n'était pas le cas il y a quelques années.

Les 141R 1083 et 205 et 420 sont beaucoup plus rares et ont souvent été acquises neuves par des passionnés qui les gardent, les CC TAB ont été fabriquées en beaucoup plus d'exemplaires et en de multiples versions, certaines ont été vendues au moment de la sortie des Roco, mais je suis sur que la tendance s'inversera: c'est le moment d'en profiter, par contre, attention: passage en trois rails délicat et voie K grand rayon impératif!

Denys

On aborde la partie technique par une vue de dessous:



Sur la machine, l'essieu bandagé est le troisième, mais j'ai vu des machines sur lesquelles c'était le quatrième!

Toujours les mêmes vis pour démonter la chaudière et le mécanisme.

Par contre, on aperçoit une prise de courant des roues droites sur le bogie arrière du tender, et, invisible sur la photo, le timon comporte deux trous pour un attelage plus ou moins court: vitrine ou exploitation sur réseau.

Du fait de la prise de courant sur un bogie du tender, plus d'attelage conducteur à deux pôles comme sur la 141R 1083!

Coté éclairage, toujours les mêmes lanternes à l'avant, toujours allumées quel que soit le sens de marche, et des feux blancs au tender, allumés uniquement en marche arrière, plus de feu rouge.

Denys

On lève donc la chaudière pour découvrir la mécanique:







On remarque le moteur à cinq pôles avec l'induit bobiné hélicoïdalement, comme sur la 141R 1083, mais équipé en plus d'un volant d'inertie en plomb!

D'autre part, le carter de réducteur est plus gros.

On remarque au passage que le balai inférieur n'est plus alimenté par une languette ressort, mais par un fil qui vient soudé sur une équerre vissée au réducteur, ce qui sera plus pratique pour la digitalisation.

Denys

On voit que la transmission est toujours assurée par des pignons droits, mais différente:



Le démontage du carter inférieur nous montre une amélioration très importante:



Maintenant, le deuxième et le troisième essieu moteur sont entraînés par les pignons, seuls le premier et le quatrième ne le sont que par les bielles.

Accessoirement, il n'y a plus besoin d'ouvrir le carter inférieur pour déposer le réducteur.

Denys

Quelque chose de nouveau, hérité des CC 6500:



En enlevant les deux vis repérées en rouge, on peut retirer le moteur du réducteur.

Mais, on découvre deux perçages et donc deux positions possibles pour le montage, qui correspondent à deux rapports de réduction différents: les trous plus en avant correspondent à la grande vitesse, les trous plus en arrière à la petite vitesse.

Ici, on est en petite vitesse.

En fait, la roue de chant d'entrée du réducteur comporte deux engrenages concentriques et le pignon du moteur attaque l'un ou l'autre des deux engrenages suivant sa position longitudinale: il fallait y penser!

Les CC 6500 de la deuxième génération avaient un système similaire, mais avec trois vitesses!

Denys

Le tender vu de dessous:



On distingue bien la prise de courant ainsi que les deux trous d'attelage.

Denys

Démontage de la caisse du tender:





Il est enfin lesté d'origine, mais les plaques de plomb sont simplement posées et bloquées en partie supérieure par un bloc de mousse!

on aura intérêt à les assurer au double face.

L'éclairage est bien simplifié par rapport à celui du tender de la 141R 1083!

Denys

L'intérieur de la caisse nous montre des conduits de lumière, alors que pour le tender de la 141R 1083, les ampoules éclairaient directement à travers des trous dans la caisse, comme pour les lanternes avant de la machine:



Par contre l'ampoule semble directement provenir d'une machine de l'échelle 0:



La prise de courant ne sert qu'à alimenter cette ampoule au travers d'une diode qui ne laisse passer le courant qu'en marche arrière.

Denys

Conclusion: des améliorations remarquables pour ces machines qui en font vraiment des must parmi les modèles de 141R en H0, un fonctionnement remarquable, une souplesse, un couple et une puissance de traction encore augmentés: pas étonnant que les propriétaires les gardent, ce qui fait que l'on en voit passer que très rarement à la revente!

L'embiellage est magnifique!

Je n'ai pas encore digitalisé ma machine, mais le mode opératoire sera celui utilisé pour la 141R 1083, avec une commodité pour alimenter le balai inférieur, la suppression de l'attelage conducteur à deux pôles, une prise de courant des roues droites du tender supplémentaire, qui sera appréciée en deux rails et servira à améliorer encore en trois rails la captation et le shuntage du courant venant des deux files de rails.

L'éclairage du tender pourra être amélioré en installant une led bicolore blanc/rouge ou deux petites ampoules, ce qui nous fournira deux feux rouges de fin de convoi.

Denys

Et pour clore ce chapitre, l'année suivante, soit en 1982, Monsieur Gérard aurait fabriqué deux séries de machines supplémentaires, les 875 et 1145 à partir du reliquat du stock de tenders fuel, à une vingtaine d'exemplaires chacune (20 ou 25 suivant les sources), bicolores vertes et noires, la 875 avec un bissel Cole et des roues Boxpok au troisième essieu, la 1145 avec un bissel Delta et des roues Boxpok à tous les essieux, les deux avec la porte de boîte à fumée à penture en Y.

La mécanique est identique à celle des 205 et 420.

Je n'en ai jamais vu!

Si vous en voyez passer une, sachez que je serais très intéressé!

En attendant, j'aimerais bien une 205 pour compléter ma collection!  

Denys

Bonjour à tous

Après avoir passé en revue les trois séries de 141R TAB, il est temps de s'intéresser aux Tenshodo!

Je n'aurais malheureusement pas autant de photos ni de documentation, elles sont beaucoup plus rares et je n'en possède que deux, identiques de surcroît!

Tout d'abord, qui est Tenshodo?

Je pense que nombre de modélistes ont eu connaissance des fameux bogies moteurs Tenshodo, vaguement entendu parler de la 141R, mais souvent cela s'arrête la!


Le site officiel ne nous renseigne que par les photos (à moins de comprendre le Japonais! ):

TENSHODO

En fait cette société date de la fin du 19° siècle, 1879 exactement, il s'agit d'un commerce de luxe à Ginza, près de Tokyo qui devient importateur des montres Suisses Omega, ainsi que de bijoux et produits "Hi-Tech" européens.

La société progresse, importe d'autres marques de montres Suisses, fabrique aussi ses propres pièces, à peu près introuvables aujourd'hui et l'activité de négociant-importateur perdure toujours aujourd'hui, avec la distribution des marques Suisses les plus prestigieuses, on trouve aussi des montres "Tenshodo", mais j'ignore si elles sont de fabrication nippone ou helvétique, ou mixte, de même la joaillerie est toujours active.

Pour ce qui nous intéresse, Tenshodo se lance en 1949 dans la fabrication de modèles réduits ferroviaires très haut de gamme, tout en laiton.

La distribution en Europe est assurée par la société Suisse Fulgurex.

Tenshodo ne s'intéresse qu'aux modèles américains, ce qui limite sa diffusion sur le vieux continent mais mous permet néanmoins d'avoir la 141R, dont le modèle réel est de conception et construction américaine.

Denys

Le premier modèle de 141R apparaît en 1961, il comble un vide important car personne, à part quelques artisans qui ont sorti quelques pièces à la diffusion confidentielle n'avait reproduit ce modèle, qui représentait pourtant la série la plus importante en service à la SNCF: 1323 machines!

La diffusion de la Tenshodo a souffert de son prix de vente extrêmement élevé à l'époque, si bien qu'elle est très rare de nos jours.

Certains lui ont trouvé nombre de défauts: échelle pas toujours respectée, numérotation fantaisiste, roues du tender trop petites, etc...

Je pense sérieusement à la fable de Jean de la Fontaine: "Le renard et les raisins"!  

Ceux-la même qui ont critiqué ce modèle n'ont pas tari d'éloges sur la Jouef sortie plus tard....

Il est vrai qu'elle coûtait.... 10 fois moins cher!

Aujourd'hui, le rapport est dans une fourchette de quatre à vingt!

Ce premier modèle est intéressant, car il reproduit une machine de la deuxième série, avec essieu moteur boxpok, tender fuel petite capacité et bissel Cole, un peu comme la TAB de deuxième génération (1083), mais avec le petit réservoir de fuel.

A noter que toutes les Tenshodo sont munies des écrans pare-fumée lisses, sans les nervures horizontales, que l'ont retrouve uniquement sur les machines fabriquées chez Baldwin.

Denys

Voici quelques photos de ce modèle, toutes récupérées sur le net, sur Ebay USA:

























Denys

On remarque de suite un très bel embiellage, une cabine de conduite encombrée par la mécanique, mais moins voyante que sur la TAB de première génération, des sabots de freins rapportés (il en manque un du coté droit sur cette machine), des marchepieds fins, l'échelle du tender rapportée, des mains courantes rapportées, beaucoup de détails rapportés, des tubulures fines, etc...

Les feux ne sont pas fonctionnels et les roues du tender gagneraient à être peintes en noir.

Sinon, c'est quand même une superbe machine, entièrement métallique, tender compris et très lourde.

Denys

En 1964 apparaît la deuxième (et dernière?) version de cette machine.

Je ne sais si la première version est uniquement en vert, par contre la seconde existe en vert et en noir.

J'ai un peu plus de détails, car je possède deux machines, identiques aux N° près, l'une est la 141R 5, l'autre la 141R 112, toutes deux en noir.

Voici la 141R 112:











On a toujours affaire à une machine de la deuxième série des 141R, avec la porte de boîte à fumée en "Y", avec cette fois-ci tous les essieux moteurs Boxpok, un bissel Delta et un tender charbon, comme la TAB 1330 sortie en même temps!

Par contre, les N° ne collent pas plus que pour la première version ni que pour la TAB!
D'autre part la superbe plaque Mistral, du plus bel effet, ne collerait que sur une version fuel, les seules 141R (dépôt de Nice) ayant tracté le prestigieux rapide sur la Côte d'Azur!

Denys

Quelques détails:



Une vue rapprochée sur le superbe embiellage.



Les écrans pare-fumée lisses "Baldwin".
Dommage que le modèle de plaque constructeur choisi soit en forme de losange, c'était celle de Lima, celle d'ALCO était rectangulaire et celle de Baldwin en forme de rectangle surmonté d'un demi-cercle.





Vues entre cabine et tender.



La cabine de conduite encombrée par le moteur, mais de forme plus en harmonie que celui circulaire de la TAB.
Sur la 141R 5, il est peint en noir, je vais peindre aussi celui-la, ce sera plus discret!



Il n'y a pas d'attelage fonctionnel à l'avant, mais un crochet et des boyaux de freins.
Par ailleurs, le crochet d'attelage du tender n'est pas un modèle à boucle, mais plutôt un crochet style Fleischmann, Hornby ou autres de l'époque!
Sur le modèle de la version précédente présentée, il a du être remplacé.

Denys

Le tender:





Il est entièrement métallique, la caisse est en laiton, comme la machine, il est garni de charbon véritable et le compartiment avant est reproduit, contrairement aux tenders TAB!

Denys