Bruxelbourg Central - Un réseau modulaire urbain à picots (suite)

Tu as raison. Cela va rester sobre.

Dans un autre ordre d'idées, j'ai aujourd'hui testé le fonctionnement d'un module de freinage en y associant la commande d'un feu lumineux B-Models. Le module fonctionne comme indiqué et le feu bascule comme prévu. Donc tout va bien.

Sauf que...Le feu B-Models que j'ai déballé pour l'occasion est neuf. Jamais sorti de sa boîte. Et son câblage est défectueux. Le rouge s'allume avec le jaune du dessous lorsqu'on câble le fil rouge et idem lorsque l'on câble le fil jaune.

Je n'ose pas m'aventurer à ouvrir le bidule. Ce sont des connexions minuscules et des fils de l'épaisseur d'un cheveux. Je le renverrais bien mais avec l'emballage et les frais colissimo pour la Gelbique, cela va me coûter la moitié du bidule. Pas glop.

Ce feu devait basculer de vert à deux jaunes (avertisseur avant un rouge). Le plus simple sera sans doute de masquer la led rouge.

J'ai reçu mes mâts Sommerfeldt. Bonne nouvelle: les mâts simples sont livrés montés. Et en y regardant de plus près, je ne distingue aucune soudure. On dirait que c'est fixé par sertissage.
Par contre, le portique est à monter. Je vais voir si on peut fixer tout ça par sertissage doublé d'un point de cyano.






J'en ai profité aussi pour commander pour quelques euros le petit bidule qui permet d'aligner les mâts à la bonne distance et de centrer la caténaire. Dans les courbes, ce sera utile.







Une question aux experts es SNCB: faut-il peindre les mâts ou les laisser en ton métal brut? Et si peinture il y a, y a-t-il une teinte officielle? Sinon, plutôt gris ou plutôt vert?

Pour la caténaire, je vais utiliser des fils Viessmann 15 KV mais en les belgicisant un peu. Notamment installer les boucles caractéristiques du modèle SNCB. Je vais essayer de m'inspirer de photos.

Je laisserai comme ça

ça fait propre

pelican.be a écrit:

Je laisserai comme ça

ça fait propre  

C'est ce que je pense aussi. J'en ai posé un sur le réseau et ça ne choque pas.

Et voilà. Test réussi: premier coupon de caténaire Viessmann 360 mm (prédécoupé et aux extrémités précourbées. Le faire soi-même, j'ai donné et c'est trop galère) posé entre deux mâts Sommerfeldt. Fixée par un point de soudure un peu baveux. Ça ne s'étame pas bien. Mais ça tient.
La fixation de ces mâts au réseau est plus robuste que celle des Viessmann. Une tige filetée de 3 mm de diamètre est solidaire du mât et se fixe pas un écrou et une rondelle sous la table. Ça ne bouge pas. Et comme c'est en métal, c'est beaucoup plus rigide et moins sujet à torsion.

En conclusion: fil caténaire Viessmann sur mâts Sommerfeldt, ça marche.







Ce serait quand même dommage de mettre cette 123 au rebut. Hein Oli!

Prochaine étape: montage du portique.

PS: les voies en avant de celle sous caténaire resteront non électrifiées.

Il faudrait vraiment que tu nous mettes plutôt une CC 6500!
Denys

Tortillard a écrit:

Il faudrait vraiment que tu nous mettes plutôt une CC 6500!
Denys

Pas possible. C'est du 3000 V.

Mais j'ai tout de même un laideron du même type avec la CC40100.

J'ai déballé le portique. Les mâts latéraux sont exactement les mêmes que ceux des mâts simples déjà mis en place. Même robustesse et même système de fixation sous la table. Par contre, tout le reste est à sertir après positionnement et caler par un point de soudure. La notice est très approximative mais compréhensible en observant le montage des mâts et les cotes sont justes. C'est toujours ça.

Par contre, à l'endroit où j'avais prévu d'implanter le premier portique, je crains que le mât du fond ne se retrouve pile au dessus de la jonction entre la nouvelle planche de plateforme du module et le support de fond de décor qui date de l'ancienne construction. Et donc de me retrouver avec une fixation bancale. Juste devant les panneaux Saroul et Mapoul au droit du mur gris. Je vais donc peut-être encore mettre un mât simple posé en avant de l'aiguille.

Rien ne vaut un réseau vapeur en époque II!



Denys

Tortillard a écrit:

Rien ne vaut un réseau vapeur en époque II!



Denys

J'ai fait de l'époque II durant 20 ans. Mais avec des électriques et de la caténaire. A l'échelle N en plus (de la Vollmer. La plus simple à installer de toutes).

Tu es un véritable hérétique : Prince de Bruxelbourg, certes, mais le Roi de la Ficelle!



Denys

Tortillard a écrit:

Tu es un véritable hérétique : Prince de Bruxelbourg, certes, mais le Roi de la Ficelle!



Denys

Dans ma famille, il n'y a jamais eu de cheminots. Donc mon attrait pour les petits trains vient du jouet et non d'une proximité avec le train réel. Comme tous les gamins, j'ai eu des locos vapeur mais les souvenirs de trains réels de mon enfance sont tous électriques ou à la rigueur diesel. Je n'ai de la vapeur que quelques souvenirs diffus.

Il faut dire qu'en Belgique, la vapeur a disparu dès 1966 et que, aussi loin qu'il m'en souvienne, les lignes que j'empruntais avec mon grand-père dans les années 1958 -65 étaient toutes électrifiées. Au crochets de machines comme celle que j'ai montrée sous caténaire un peu plus haut. Ou dans les automotrices AM54 et Budd. Un autre souvenir avec mon papa (peut-être le plus ancien), c'est le chemin de fer...électrique de Tervueren où circulait du matériel équivalent à celui de la ligne de Sceau à Paris.

Enfin, rat des villes assumé, je n'ai jamais habité au voisinage d'une petite ligne de campagne. Dans ce domaine, mes souvenirs, ce sont les tramways de la SNCV...électriques. Pour aller à Waterloo depuis la place Rouppe.

Donc pour moi, un train, c'est plutôt électrique. Et dans ce cas, sauf Saint-Lazare et Maurienne, c'est avec caténaire.

On a le même âge tous les deux, mais moi, j'ai été conditionné par la vapeur!

La première fois que j'ai pris le train, c'était un autorail pour aller de La Tour du Pin à Lyon Perrache, probablement un Decauville X 52000.

Ensuite, dès l'âge de mes 7 ans, mes parents avaient fait construire une maison en dessous de la gare de La Tour du Pin, sur la ligne Lyon Grenoble et Lyon Chambéry via St André le Gaz et j'ai donc pu voir passer, outre les autorails divers, Decauville, X 2800, X2400, RGP, Aln Breda du Mont Cenis, tous les trains de marchandises ainsi que les voyageurs en rames tractées au crochet exclusivement des 141 R , au charbon ou au fuel lourd!

Les trains électriques, pour moi, c'était très exotique : je n'en voyais que lorsque j'allais chez ma tante à Lyon, en gare de Lyon Perrache, des BB 8100, des 2D2 9100 et des CC 7100, principalement, qui côtoyaient les Pacific PLM 231H, K, les 241P, 141R et 141P sous la verrière, la ligne n'étant pas encore électrifiée en totalité au sud de Lyon vers Marseille; celle en direction de Grenoble n'ayant été électrifiée qu'en 1985!

Je n'ai vu les premiers Diesels BB 66000, 67000 et A1A A1A 68000 que dans les années soixante!
Les premiers avaient l'ancienne livrée bleue et or et s'appelaient encore 040 DG, ils ont du arriver en 1961, mais les 141R ont tenu le haut du pavé jusqu'aux années soixante-dix.

Je voyais aussi parfois des trains électriques en allant chez un oncle à Annemasse : la CC 20000, parfois une BB 12000 en gare d'Aix les Bains, engins vraiment exotiques pour le gamin que j'étais alors!

Denys

Pas de vapeur pour moi, beaucoup d'électriques, beaucoup de trams, à Charleroi (les verts, et les jaunes) et à la mer !!
On allait souvent à Philippeville et Couvin, et on croisait les convois voyageurs diesel !
Juste une rencontre inoubliable avec une loco diesel de manœuvre tractant 2 wagons, entre Bouffioulx et Gougnies, le long de la route qui part de Gerpinnes vers Villers Poterie  ... pour ceux qui connaissent
Sans doute pour la marbrerie de Gougnies  ..

Et, de plus, comme j'étais copain avec le fils du Chef de District, une nuit, lors d'un RVB entre La Tour du Pin et St André le Gaz, j'ai eu le privilège de faire le voyage dans l'abri de la 141R du train de travaux : inoubliable!

Denys

Je m'invite dans la discussion. Ce que je vais vous raconter était très certainement à l'encontre des règlements de la SNCB, mais il y a prescription.
Mon premier vapeur, j'avais trois ans. Nous habitions une région de charbonnages. Papa était cheminot et nous vivions dans une maison du chemin de fer, à côté d'une ligne industrielle passant sur un pont et entre deux passages à niveau. Mon voisin était chauffeur de la locomotive qui desservait les charbonnages. Avec mon papa, nous sommes monté sur sa locomotive pour parcourir quelques centaines de mètres. Je n'avais que trois ans, mais je me souviens du foyer rougeoiant et de la chaleur.
Quelques mois plus tard, j'ai eu le grand malheur de perdre ma maman, et pendant trois ans, je suis parti vivre chez mes grands-parents à l'autre bout de la Belgique. Mon grand-père était sous-chef de gare retraité à Welkenraedt. Leur maison donnait sur les voies entre Welkenraedt et Herbesthal. La ligne Liège-Aachen n'était pas encore électrifiée. De la fenêtre, j'ai vu de nombreuses vapeurs Belges et Allemandes, des diesels type 204 et ce qui était le plus beau à mes yeux, le TGV de mon enfance, le sublime TEE allemand VT 11.5.
Je me souviens de ces longs voyages en train, entre Herbesthal et Saint-Ghislain, où on alternait traction vapeur, électrique et diesel. Un jour, en attendant notre correspondance à Bruxelles-Midi, une rame Benelux Hondekop stationnait sur le même quai. Mon grand-père a demandé au conducteur de visiter sa cabine, et j'ai eu droit à ce privilège.

Je m'invite aussi dans la discussion. Né à Paris en 1947, j'ai été confié dès mon plus jeune âge à mes grands-parents maternels à Berne en Suisse. J'ai donc grandi dans les chemins de fer suisses qui étaient pas mal électrifiés dès cette époque. Dès 2-3 ans, je faisais des pieds et des mains pour que l'on me promène le long d'une voie ferrée pour voir des trains passer. Plus tard, vers 8-9 ans, je prenais régulièrement le train seul de Paris à Berne et retour dès que j'avais quelques jours de vacances. Sur le Paris-Berne, j'ai donc connu la vapeur de Dijon à Les Verrières, puis de Dijon à Pontarlier, puis de Dôle à Pontarlier. Le lourd convoi unique quotidien selon la politique de la SNCF grimpait les rampes du Jura avec deux 141R ou 141P en double traction et lorsque nous avions franchi les onze tunnels entre Mouchard et Andelot, les stockers des vapeurs avaient laissé assez de charbon pulvérisé sur les banquettes (surtout l'été avec circulation fenêtres ouvertes) pour chauffer pendant l'hiver. Puis un bel été, j'ai découvert les BB12000 qui avaient pris le relais. J'admirais alors le relais de traction à Pontarlier (cela meublait les 20 minutes d'arrêt pour formalités douanières) où la loco rentrée panto baissé jusqu'au bout du quai était ensuite refoulée au lancer sous sa caténaire propriétaire par sa sœur étrangère qui prenait la relève. De nombreuses vacances helvètes et ferroviaires dans le canton de Berne ont permis de m'initier plus tard au maniement des postes mécaniques Jüdel et Bruchsal G puis aux postes Integra à manettes rotatives, enfin aux postes géographiques à touches Domino 55 et 67. Tout ceci en voyant évoluer parallèlement le matériel de traction, avec les puissantes Ae 6/6 (que l'on voyait rarement à Berne), les belles RBe 4/4 qui assuraient dès 1963 les directs de la dorsale Genève - Zurich par Berne avec quelques fois 12 à 14 voitures unifiées de type I ou II et fourgon pilote postal en remorque ou en pousse. Puis en 1964 sont apparues les Re 4/4 II, puis les Ae 8/8 et les Re 4/4 brunes du BLS. Ce n'est que plus tard, après un passage dans la Marine (nul n'est parfait) que j'ai renoué avec le chemin de fer moderne en Suisse.

Rockandrail a écrit:

Une question aux experts es SNCB: faut-il peindre les mâts ou les laisser en ton métal brut? Et si peinture il y a, y a-t-il une teinte officielle? Sinon, plutôt gris ou plutôt vert ?

C'est gris. Base peinte en noir.

Merci Eric.

Il existe, c'est bien connu, 50 nuances de gris... Bon, je sors >

Phil4775 a écrit:

Il existe, c'est bien connu, 50 nuances de gris... Bon, je sors >

Tu me rappelles une anecdote professionnelle :

Il y a quelques années, je me suis trouvé confronté à des soucis sur une ligne d'assemblage de pièces en plastiques, principalement parce que les pièces étaient quasiment identiques (en fait deux pièces étaient l'une miroir de l'autre) et lors du remplissage des bacs d'alimentation de la machine, les caristes se plantaient et le robot d'assemblage avait du mal à gérer ce cas.

Grande revue du problème avec un grand nombre de grands chefs qui venaient avec des solutions improbables (comme apprendre au robot à reconnaître les pièces ou des trucs du genre) et moi je propose de colorer différemment les pièces pour que l'erreur devienne visible et facile à corriger.

Moi : "On pourrait mettre une des pièces en gris et l'autre en blanc ?"
Grand chef directeur industriel : "Ah bah non, ce n'est pas possible, le gris est déjà utilisé pour telle autre pièce."
Moi : "Ouais, enfin même dans la littérature ils connaissent 50 nuances de gris, nous on devrait bien réussir à en définir deux pour corriger notre problème à peu de frais"
Tous les autres : "... ... ..."

Et bah vous savez quoi : on a résolu le problème !

Je sors aussi ---> [ ]

Louis

Ben non. Gris, c'est gris. Si c'est plus clair, c'est gris clair. Si c'est plus foncé, c'est gris foncé. Eric a dit gris.

Rockandrail a écrit:

Ben non. Gris, c'est gris. Si c'est plus clair, c'est gris clair. Si c'est plus foncé, c'est gris foncé. Eric a dit gris.

Détrompe-toi, Pierre... On voit bien que tu n'as pas servi dans la Marine, car là pas question de confondre les gris des parements :

gris perle = ingénieurs de la direction des travaux maritimes
gris souris = administrateurs des services centraux
gris cendré = administrateurs des affaires maritimes
gris fer = chirurgiens-dentistes

Pas question de les confondre, surtout si l'on a mal aux dents. Lol Lol

Il y a essentiellement pour les unités de la Marine le gris coque et le gris pont.
Ils ont fait la joie de multiples corvées de peinture dans un passé pas si lointain !

Phil4775 a écrit:

Rockandrail a écrit:

Ben non. Gris, c'est gris. Si c'est plus clair, c'est gris clair. Si c'est plus foncé, c'est gris foncé. Eric a dit gris.

Détrompe-toi, Pierre... On voit bien que tu n'as pas servi dans la Marine, ... Lol

Si, justement. Mais dans la marine Belge. Zut Merde Faut Nager.

Moi, je ne connais que le gris fenêtres!

Denys