Bonjour,
Il reste aussi la solution du passage hebdomadaire du train meuleur Scheuzer, suivi du train aspirateur modèle RATP (qui récupère aussi toutes les petites pièces ajoutées Roco semées sur la voie au hasard des circulations). Bon je sors
Lorsque vous avez nettoyé la voie, constatez-vous une différence entre le début et la fin d'une "séance d'exploitation" ? Il y a en effet l'encrassement de contact électrique et... celui dû à la chute de la poussière et des microparticules qui adhèrent à l'inévitable microfilm d'huile déposé sur la voie (boîtes d'essieu non étanches).
Avez-vous ainsi isolés électriquement les deux rails pour la détection de l'occupation de la voie ? Si la détection se fait par conduction du 16V alternatif à la Märklin, c'est mortel pour la propreté de la voie. Et il faut aussi passer régulièrement tout le matériel roulant sur le tour à reprofiler en fosse pour détacher les plaques de cambouis qui adhèrent à la table de roulement des roues. J'ai personnellement assez bien résolu la difficulté en assurant la détection de présence par du 6V continu avec le "moins" à la masse et l'envoi d'un signal numérique "0" à un circuit détecteur temporisé à la coupure, réalisé sur la base d'un µp 550 qui lui pilote un relais monostable 6V.
Pour ce qui est de l'encrassement dû à la poussière terrestre en dessous de 1000 m d'altitude, il n'y a pas grand chose à faire sinon à déménager dans un chalet montagnard assez haut perché ou à éviter les courants d'air dans le local du réseau afin d'éviter le transit de tonnes de poussière en provenance de l'extérieur (avantage de la "salle blanche" évoquée par un autre intervenant) et d'y passer régulièrement l'aspirateur (plutôt de type industriel, car les aspirateurs domestiques ne font que redistribuer très efficacement la poussière fine). Donc le chiffon non pelucheux en coton imbibé d'alcool à brûler (ou de mauvaise vodka de contrebande qui titre en général aussi au-delà de la bissectrice de l'angle droit). C'est fastidieux, je le reconnais (surtout dans les tunnels mal ventilés), mais que ne ferait-on pas pour nos réseaux fonctionnent à merveille.