Exposition club Omnibus à Bourgoin-Jallieu les 27 et 28 Janvier 2024

Une petite vue d'ensemble avec les fils non encore attachés (il y en a autant de l'autre coté) :



J'ai à présent quatre engins moteurs digitalisés fonctionnels : de quoi assurer le trafic durant l'expo!

Il me faut trier les wagons, j'en ai suffisamment d'autres : les attelages doivent être parfaitement réglés et leurs ressorts de maintien en ligne en bon état, sinon c'est la cata à chaque refoulement.

Un collègue du club va meubler avec du décor, des petites voitures, des bâtiments, etc...

Denys

Quelle idée d'installer des jarres en grès près du réseau ...
Excellent !! Je ne trouve pas le convoi tin plate trop imposant ! Peut être essayer en posant la voie tin plate de l'autre côté de la gare ??? Tu pourrais allonger un peu la voie ???

Au chapitre des ennuis rencontrés, ça peut toujours servir à d'autres :

  - Ces machines sont équipées d'origine d'un frotteur long, référence Märklin 7185 qui cause souvent des court-circuits au passage des aiguilles : en analogique ça passe avec quelques étincelles, en digital la centrale disjoncte à chaque fois.
Problème : un frotteur court Référence 7184 n'est pas adaptable sans modification de la fixation ou du câblage, je m'y emploierai plus tard.
Et ce frotteur n'est pas bien guidé, en particulier sous la vapeur, il a tendance à se mettre de travers : il faut bien serrer sa vis de fixation et le régler bien dans l'alignement.

Quelques soucis sur les aiguilles, habituels en voie M!

Je me suis aperçu que les plus récentes, celles à petites lanternes (dans le cas du Minex les grosses ne risquent pas d'accrocher les circulations, on est en 0!) avaient des moteurs un peu plus feignants, ils ne claquent pas très bien et ce d'autant plus que l'on est en commande digitale, donc alimenté en courant continu.

D'autre part, la qualité de fabrication avait bien baissé chez Märklin, la preuve en images.

Tout d'abord, la taille des bobines des moteurs.

La version plus récente à petites lanternes:




La version ancienne :



On voit bien que les anciennes étaient plus grosses.

Fabrication générale, vue de dessous :





Là où le bât blesse :





Les deux parties du conducteur central sont simplement soudées électriquement côté pointe et arrivent à se désolidariser.

Conséquence : un des conducteurs central, celui de la voie déviée "tombe" un peu plus bas, avec deux conséquences : plus d'alimentation côté voie déviée et surtout court-circuit du frotteur qui entre en contact avec les lames d'aiguille et fait disjoncter la centrale :



Sur les anciennes aiguilles, ces deux conducteurs centraux étaient rivés entre eux :



Les ressorts sont en mauvais état, les aiguilles ne sont pas neuves!

Enfin, le détail qui tue, pas très important mais symptomatique de la recherche d'économies :





Sur les plus récentes, plus qu'un simple trou pour faire passer les fils alors qu'auparavant, il y avait un petit œillet de serti afin de ne pas les blesser!

Tout ceci afin de répéter encore une fois mes constatations au sujet de la voie M : elle a bien vécu, elle est aujourd'hui bien ancienne, totalement obsolète et si l'on parvient à rouler dessus en digital (je l'ai bien fait avec le réseau vitrine!) il faut savoir que les éléments que l'on trouve aujourd'hui sont généralement très fatigués et que vouloir à tout prix la récupérer pour construire les voies cachées des réseaux modernes est une mauvaise idée, ou une fausse bonne idée, comme vous voulez : elle n'est pas vraiment adaptée au matériel moderne et les aiguilles poseront toujours des problèmes de franchissement à certains matériels de même que les moteurs d'aiguilles sont plus ou moins adaptés à une commande digitale; de plus la détection par rail isolé n'est guère possible.

Il faut donc la réserver à des réseaux Tin Plate dédiés au matériel ancien.

Ceci est mon avis, basé sur déjà une certaine expérience et n'engage que moi!

Denys

Hello Denys

pour la voie M tu as surement raison !

en te lisant j'aurai peut etre du mettre des aiguillages à grosse lanterne en enlevant les lanternes
dans la gare cachée en tout cas...

trop tard je suis entrain de cabler et vu le temps que je mets....

en budget voie C  pour ma gare cachée 10 aiguillages plus moteur ça fait 400€ plus 100€ de rails
sinon je me paie une centrale CS3 ou ECOS voire une IB 2 neo

Pour le moment je préfère pousser les locos si probleme et donc rester en M ...

Le circuit en Minex va avoir du succès , tres très sympa  
et bravo aux membres de Saroulemapoule à Saint Amand c'était top  

Les aiguilles à grosses lanternes en enlevant les lanternes... peut-être si tu trouves des aiguilles neuves!

Car au bout d'un certain temps, les contre rails bougent et les trains déraillent.

Non, les aiguilles à petites lanternes sont malgré tout un peu mieux au niveau franchissement et elles sont moins vieilles, donc plus de chances de les trouver en bon état.

De toutes façons, il y aura toujours quelques problèmes avec la voie M, dessinée il y a .... combien?
A peu près notre âge, que je tairai

Donc encore bonne pour le service, si on veut, mais un service de retraitée!

Pour moi, si c'était à refaire, j'aurais installé toute mes gares cachées en voie C, la plus facile à mettre en œuvre, la plus moche mais cachée...elle ne se voit pas!

D'ailleurs si j'ai trop d'ennuis avec les aiguilles élancées voie K, c'est ce que je ferai, tout en conservant mon idée de voie Peco picotée pour la partie visible.

L'avenir le dira, mais le remplacement est aisé, sauf pour le portefeuille, bien que si l'on a des soucis à répétitions, il faut savoir trancher!
Pour l'instant, ça va, on verra une fois la gare niveau -2 ferrée définitivement.

Denys

J'ai fait tourner tout ça aujourd'hui après avoir attaché les fils et j'ai pu régler quelques problèmes, mais il en reste quelques uns!

J'ai démonté et nettoyé les aiguilles et lubrifié au WD 40 : ça va mieux!

Il reste le problème des attelages : si le ressort de rappel n'est pas au mieux, les refoulements provoquent des ruptures d'attelage et des déraillements.

Les wagons Fleischmann du Magic Train sont trop légers et n'acceptent pas les refoulements, leurs roues sont très petites et les boudins pas assez hauts pour la voie M.

Il me reste une machine récalcitrante au niveau du frotteur qui provoque des court-circuits sur les aiguilles en position déviée que je ne parviens pas à régler.

Je m'aperçois également que les machines sur lesquelles j'ai monté un kit moteur 60944 sont plus souples et moins bruyantes que celles restées en trois pôles, mais ce n'est pas une découverte!

Moralité : bien réserver la voie M à de l'analogique Tin Plate, le circuit Minex que je monterai conjointement au zéro Tin plate sera ferré en voie K, avec également des rayons plus généreux : il n'y avait pas le moindre problème sur mon circuit en H0!

Donc ne pas chercher le bâton pour se faire battre : comme le dit Pierre, il y a déjà assez de soucis comme ça sans chercher à en rajouter!

Denys

Tout ça est très intéressant !!! J'envisage un ptit réseau Minex en complément de mon réseau en Zéro, et j'apprend beaucoup !

Bonjour

De retour de l'expo (hier soir tard!), je viens de décharger le fourgon avec Patricia, il me reste tous les trains à ranger, on verra demain, fatigué aujourd'hui!

Je vous montre quelques photos, la plupart prises avant l'arrivée des visiteurs.

Tout d'abord, en annexe du zéro Tin Plate, un stand de grues et Meccano pour faire jouer les enfants :



Beaucoup de succès avec les enfants, c'était la queue en permanence pour manœuvrer les grues!

Un grand circuit de train en H0 à l'usage des enfants qui pouvaient conduire les trains, mais je ne sais pas ce que j'ai bricolé avec mon portable, j'ai perdu les photos!

Le circuit du zéro Tin Plate :





Accent mis sur le "train jouet" avec des convois Jep et Hornby fonçant en permanence dans un fracas d'enfer avec des déraillements spectaculaires et bruyants!

Je n'ai pas osé y risquer la Pacific Märklin!

Denys

Un réseau en N surnommé "l'aquarium" :







Denys

La 141P à vapeur vive au 1/20, présentée sur stand, alimentée en air comprimé pour la circonstance :



Denys

Le réseau en H0 du club, représentant deux gares du réseau CFEL , Est de Lyon, compagnie Belge (Société anonyme Belge de Chemins de fer, 3 rue Montagne du Parc à Bruxelles) qui exploitait une ligne depuis Lyon Part-Dieu jusqu'à St Genix sur Guiers, ouverte en 1881 avec une antenne de St Hilaire de Brens à Jallieu ouverte en 1899 et une autre de Sablonnières à Bouvesse, Montalieu-Ville et Montalieu transit en 1881, c'est vraiment ma région, c'est à deux pas de chez moi!

Je n'ai vu en fonctionnement que la ligne de Lyon jusqu'à Bouvesse, qui desservait les cimenteries Vicat, ouverte jusqu'en 1984, la ligne principale de Sablonnières à St Genix sur Guiers (en fait, Aoste gare de l'Est!) ayant été déferrée en 1954 et l'antenne de St Hilaire de Brens à Jallieu ayant cessé toute activité en 1943.

Il existe un excellent livre qui retrace toute l'histoire de cette ligne paru aux Editions du Cabri, bien sur épuisé mais que l'on arrive à dénicher en bourses ou sur le net.

Cette ligne était à voie normale, reliée au PLM à Lyon Part-Dieu, le prolongement de la gare EL de Jallieu à celle du PLM de Bourgoin n'ayant jamais été construit, à Montalieu transit et St Didier d'Aoste sur la ligne St André le Gaz à Virieu le Grand via Belley.

Elle assurait le transit avec les lignes à voie métrique des Tramways de l'Ouest Dauphinois de La Tour du Pin aux Avenières dans cette dernière gare, celle du Tramway du Pont de Beauvoisin à St Genix sur Guiers, et avec la ligne 16 de l'OTL en gare de Crémieu!

Hélas il ne reste absolument plus rien de tout ça, ni de l'Est de Lyon, ni des lignes de Tramways, ni de celles du PLM hormis à Lyon Part-Dieu!

Quelques magnifiques gares en pierres de taille et quelques passages à niveaux, complètement perdus dans la campagne, quelques ponts, parfois plus que les piles de ces derniers témoignent encore de l'existence de ce passé ferroviaire extrêmement riche.

La gare de Morestel :









Pleine voie :





La Gare de Jallieu :







Ce réseau modulaire est exploité en digital.
Le décor est très soigné, les bâtiments sont des reproductions précises des bâtiments de l'époque.

Cependant, il n'existe aucun matériel roulant de cette compagnie et je trouve dommage d'y faire rouler du matériel SNCF, voire armistice.
Mais c'est difficile, on a bien dans ce fameux livre les photos et les plans de la plupart des machines et des voitures, mais il faudrait que quelqu'un se sente capable de réaliser ces machines ou de les extrapoler de châssis existants.

Il y avait trois types de locomotives tender belges, toutes construites par les Usines Métallurgiques du Hainaut, qui appartenait à la société concessionnaire : quatorze 030T dont certaines furent modifiées en 130T après 1914, cinq 040T et deux 220T; cinq locomotives différentes de construction allemande, une 130T Union-Giesserei, une 130T Hohenzollern, une 040T M.F. Esslingen, une 050T Schwartzkopff et une très récente 050T Marine-Homécourt de 1945, des locotracteurs Deutz, Moyse, Coferna et CAFL, puis six locomotives Diesel type C Batignolles-Chatillon, une type C Coferna et deux BB Fauvet-Girel, des autorails de construction locale bien sûr, Berliet, Rochet-Schneider et Cottin-Desgouttes, plus quelques draisines Billard, Deutz et même une de construction maison et un camion Dodge adapté.

Le tout en voie normale : il doit être possible de se servir de quelques bases du commerce, mais hélas le gros des troupes étant de construction spécifiquement belge, c'est plus difficile!

Denys

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Une autre partie de ce réseau, non raccordée car exploitée en deux rails analogique, représente un embranchement desservant une carrière de chaux et de ciment sur la ligne de St Hilaire de Brens à Jallieu :















Cette partie, particulièrement fine, est l'œuvre d'un membre du club très soigneux et particulièrement précis!
La partie de la carrière avec les ouvriers en pleine action est entièrement réalisée avec des petits morceaux de la pierre de cette ancienne carrière et a demandé des heures et des heures de travail!

Denys

Chouettes photos !! Merci Denys !!

Un réseau du club voisin, l'AMT de La Tour du Pin, vu à Chambéry qui représentait la gare de Cessieu dans les années 60 à 70.

Petit coup de cœur : c'est la première gare où j'ai officié tout seul dans mes débuts à la SNCF, en 1973!

Cette petite gare se trouve sur la ligne Lyon Grenoble entre celles de Bourgoin et celle de La Tour du Pin.

Coté La Tour du Pin, évoquée en arrière-plan l'usine de compresseurs pour réfrigérateurs 'L'Unité Hermétique", devenue depuis "Tecumseh":



La 060 DA "Dakota" (future CC 65500) que l'on voit en tête du marchandises en direction de Lyon sur voie 2 est incongrue, ces machines étaient à l'époque au dépôt de La Plaine et officiaient sur la Grande Ceinture de Paris.
La 040 DE (future BB 63000) sur le tiroir est plausible mais peu probable, la desserte de ces années étant assurée surtout par des 141R puis des 040DG (futures BB 66000) et BB 67000.



La RGP 1 qui descend voie 1 en direction de St-André le Gaz nous date précisément avant le 29 mai 1960, aux alentours de 18 H 30, assurant le TEE "Mont-Cenis" en provenance de Lyon Perrache à destination de Milan, les rames Aln Breda des FS les ayant remplacées dès cette date.





Il y avait un gros trafic de ferrailles à destination de l'Italie.
Je me souviens d'un ancien mécanicien du village qui était à la retraite m'avait expliqué quelques années plus tôt (je hantais tous les anciens bouclards autos et motos dans mon adolescence, toujours à vélo) que le casseur du coin - je hantais également ses chantiers de ferrailles de la région   - avait installé dans l'après-guerre un chantier de démolition de voitures dans cette gare et que nombre des belles autos de luxe et de sport Lyonnaises y avaient péri : Delage, Bugatti, Hispano-Suiza, Talbot, etc...
Hélas en ces temps-là, on avait besoin d'acier pour remotoriser les masses populaires avec des engins plus frustres et l'acier partait directement pour Turin pour fabriquer les Fiat 500, l'aluminium restant en France pour les fonderies de la région.





D'ailleurs il y avait aussi une fonderie qui jouxtait la gare, juste après le passage à niveau.



Et deux vues de la gare depuis le coté voies, avec l'inévitable café restaurant de la gare :





Denys

J'avais amené quelques engins moteur appropriés à l'époque pour les prêter aux copains, en l'occurrence trois 141R TAB et une CC 72000 TAB également, plausible uniquement en 1970, j'ai pu saisir deux vidéos :



Une 141R charbon en tête d'un rapide pour Paris.



Et sa sœur chauffée au fioul en tête d'un express pour Lyon.
Les voitures "Romilly" sont incorrectes, il aurait fallu que j'apporte une rame de voitures métallisées 3 pattes ex PLM.

L'expérience a tourné court assez rapidement, les TAB et entre autres la 72000 étant accusées d'être beaucoup trop gourmandes, puissance oblige, trois cartes de block ayant grillé!
Le matériel habituel (Roco et consorts) a pris la relève, l'exploitation étant en deux rails analogique.

Denys

J'ai installé le petit réseau avec le Minex, voici quelques photos avant l'arrivée des visiteurs, le décor sommaire a été assuré par quelques vieux jouets plus ou moins à l'échelle :





j'étais à l'étage, avec les trains jouets, on aperçois à l'arrière le réseau destiné à faire conduire les enfants :















J'avais apporté des photocopies des catalogues 1970, 1971 et 1972 présentant le Minex, ainsi que du catalogue général Märklin 1938/1939 : j'ai eu beaucoup de questions, on s'aperçoit que pratiquement personne ne connait le Minex, il y a énormément de questions sur l'échelle et le pourquoi de la voie H0 : la voie étroite de 750 mm est inconnue en France.

Le Märklin classique en 0 est presque aussi méconnu et la rame avec la Pacific et ses deux voitures a été très regardée.

Par contre les enfants étaient ravis et au moins ils avaient le temps de voir passer les trains, c'était le fonctionnement du passage à niveau qui les intéressait le plus!

Denys

Le garage est superbe. Je me souviens d'un modèle dans les années 1960 où les voitures montaient par un ascenseur et dévalaient la rampe pour retourner à l'ascenseur. Je ne sais plus qui faisait ça.

Quelques vidéos :









Composition renforcée :



Tout a fonctionné comme des horloges suisses durant toute l'exposition : la digitalisation des machines m'a permis de faire fonctionner toutes les locos avec un plan de voies très simple et un circuit électrique unique, la centrale Intellibox II avec ses deux régulateurs est très pratique et elle m'a également servi à commander les aiguilles.

La vitesse lente obtenue m'a même permis de partir quelquefois en laissant tourner un train.
Le seul petit truc en deux jours : un bandage d'adhérence qui avait échappé à ma vigilance lors de la restauration/digitalisation d'une vapeur à remplacer!

Et lorsque des petites mains se saisissent d'un wagon ou d'une locomotive, la centrale disjoncte instantanément en arrêtant tout.

Denys

Superbe

Et effectivement, j'adore le garage sur plusieurs étages

Super toutes ces photos
Merci tu nous gâtes !!
Pour le garage c’est ESSO 🤪

Tu pensais à celui la Pierre ?

Mes gamins ont eu le garage Fisher Price !! des heures de jeu ... avec les dinky toys de Papy !

Dans ce genre là mais c'était automatique. La rampe ramenait la voiture à l'ascenseur. Ça remonte à loin.

ce genre de jouet !!



Je dois avoir dans le grenier un circuit semblable, mais avec des voitures à remonter !!

OUiiii!!!!

Je ne dois pas en avoir de photos, mais gamin j'avais un garage à deux étages en bois construit par mon grand-père pour les Dinky de mon père.

J'ai pas mal joué avec...

Il y avait un ascenseur au milieu, avec des éclairages qui s'allumaient (par étage) quand l'ascenseur était à l'étage.

Louis