Bonjour de la vallée de la Loire

Bonjour à tous,

Je m'appelle Georges, j'ai 70 ans, je suis originaire du Nord de la France (Lille - Armentières) et je vis depuis 15 ans près de Tours, plus précisément dans le vignoble de Chinon.

Enfant j'ai eu un petit réseau Hornby, puis je suis passé brièvement au 3 rails avec du Marklin, et maintenant, à la retraite, j'ai décidé de me refaire un petit réseau que je présenterai ici dans un sujet dédié.

Mes autres passions sont la moto anglaise ancienne (Norton en particulier), le bateau (voile surtout mais j'ai fait aussi un peu de moteur), le bricolage, la lecture et l'oenologie.

J'ai pas mal parcouru ce forum avant de décider de m'y inscrire, et j'avais beaucoup apprécié l'ambiance générale, la qualité des intervention et la disponibilité des "pros" du modélisme ferroviaire pour donner de précieux conseils aux débutants.
Maintenant, ce sera à mon tour de vous faire suivre la construction de mon petit réseau...... et de vous demander des conseils !!!

Bonjour Georges et bienvenue parmi nous.

La passion n’a pas d’âge.

Bienvenue par Minou

La moto et la voile ...

Bonjour Georges et bienvenue par ici!



La moto Anglaise -donc forcément ancienne- et les petits trains : deux de mes passions!
Avec aussi les voitures Anglaises, et le bateau il y a très longtemps, mais à moteur uniquement : forcément, passionné de mécanique!

Tu as encore une ou des Norton?
J'en ai eu une dans ma jeunesse, une 750 Commando de 1968 préparée pour la côte avec un kit Dunstall, extraordinaire mais à la limite de l'exploitable sur route.

Il me reste deux BSA, actuellement en restauration : une 500 A7 Shooting Star 1959 et une 650 Lightning 1970.

Denys

Je vois qu'il y a ici des mordus de petits trains, normal, mais aussi des mordus de motos anglaises.
Je me sens un peu chez moi !

Plus de Norton, hélas.
Denys, une Commando 750 de 1968, donc probablement avec un moteur "combat". Super moto, fragile certes, mais bien montée et bien réglée c'était un régal.

Ma première Norton, en 1969, j'avais 15 ans, fut une type 7, la première 500 bicylindre, mais pas dans le cadre featherbed, dans celui des modèles prévus pour être équipés d'un side-car, avec une suspension arrière coulissante.
Une tenue de route de fer à repasser mais un vrai moteur, un Norton quoi !

Ensuite, je ne les compte plus. 500 dominator, 750 Atlas, 650 SS, Commando 750 (2), commando 850 (3) et une 750 de piste dans un cadre Seeley MK3 avec un moteur très préparé, vilo allégé de chez Steeve Maney, arbre à cames racing, grosses soupapes, magneto Lucas racing, embrayage à sec, boîte Quaife etc... etc...

Autant dire tout de suite que je connais mieux les Norton que les petits trains, mais comme nous sommes sur un forum de petits trains, je m'arrête là sinon je vais vous faire un roman de ma passion pour les Norton.

Bienvenue Georges

Nous avons en commun le train et la voile. Complémentaires grâce à la météo.
Il y a toujours de quoi faire. Vivement ta description de réseau. Et oui, ici tous sont polis, aimables et serviables lorsqu'il s’agit d’aider ou de conseiller.

François

Ah ben ça tu m'étonnes

Par contre Norton c'est pas dans mes cordes, je suis plutôt enduro ^^

Bonsoir Georges

Et non, 1968, c'étaient les toutes premières, pas encore le moteur combat!
C'était au départ une Fastback du tout premier modèle, avec le réservoir polyester gris pailleté, la selle caractéristique de ce modèle, les grands caches latéraux et le réservoir d'huile rectangulaire, le tambour double came à l'avant et les instruments Smiths avec le graphisme propre aux premiers modèles, l'allumeur sous les carburateurs.

Je l'avais achetée d'occasion en 1974, elle avait été modifiée et préparée pour la course de cote et le circuit avec des bracelets, des commandes reculées, une selle monoplace et un carénage intégral Churgate Bell et surtout un incroyable kit Dunstall avec des soupapes gigantesques, un arbre à cames racing, des pistons haute compression et le fameux échappement deux dans un dans deux mégaphones du Dr Blair!

Elle marchait l'enfer mais était tellement pointue que son utilisation routière était trop contraignante, même à l'époque : aujourd'hui, cela tiendrait de la science fiction dans la circulation actuelle et les limitations de vitesse : rien en dessous de 4000 tours avec la boite 4 d'origine et un PSB de 21 dents!

J'avais l'intention de tâter de la course de côte, mais je me suis marié et bien assagi, aussi comme la bête était inexploitable sur route, j'en ai changé!
C'est la seule Norton que j'ai eu, mais parfois je pense à reprendre une Commando 750, j'aimerais bien une "S", en jaune!

J'ai eu deux BSA A7, une Triumph Daytona T100T, une Triumph Trident T150, je viens de revendre une paire de 500 Matchless G80 dont une CS parties en Belgique car trop de choses à remonter : on accumule pour la retraite et on s'aperçoit qu'on a eu les yeux plus grands que le ventre!

A part les Anglaises, beaucoup d'Italiennes : Ducati Desmo 350, 900 SS, 888 Strada, même une Benelli Tornado 650, peu de Japonaises, 450 Honda , T500 Suzuki et celles que j'aime bien, 500 Kawasaki Mach III 1969, je viens de terminer la restauration d'une 750 H2A 1973, ma seule moto ancienne qui roule, j'ai perdu courage pour le reste et confié à un spécialiste de terminer ma 650 BSA Lightning 70 et ma 500 BSA A7SS 59!
Et en modernes, je roule avec une Royal Enfield Interceptor 650 et je viens de remplacer ma BMW R1150R par une Guzzi 850 V7 Spéciale.

L'âge arrivant, je préfère rouler que de restaurer les motos, car on sent hélas qu'il n'y a plus beaucoup de temps à perdre!

Denys

Bonjour Denys,

Je pensais que les premières commando étaient vertes ou rouges, je n'ai pas de souvenir d'un modèle gris pailleté, mais à l'époque les couleurs étaient bien plus criardes que maintenant.

Ma model 7 appartenait à un type dont la maison était juste en face de mon lycée. Souvent il la laissait dehors, et je l'avais regardée sous toutes les coutures lorsqu'un jour je vis un panneau "à vendre" dessus. C'était en mai 1969, j'avais 15 ans, pas le permis évidemment, pas un sou en poche, juste un "cyclo-sport", Peugeot BB3 sport avec lequel je participais déjà à toutes les concentres dans la région Nord et en Belgique, et à cette époque il y en avait beaucoup. Je décide de tenter le coup. Je sonne, le type ouvre, on discute, je lui dis que je voudrais acheter sa moto mais que je n'aurai les sous qu'en août après avoir travaillé pendant les vacances. Il me demande qui je suis et, miracle, il a bien connu mon grand-père et décide de me faire confiance. 3 mois après la Norton était dans le garage de mes parents, au grand dam de mon père qui ne voulait pas entendre parler de moto !!!

J'ai gardé cette moto jusqu'en 1973, je l'ai alors vendue pour acheter une Yamaha 350 YR5, une excellente moto avec laquelle je me suis beaucoup amusé et beaucoup appris. A cette époque, il y avait souvent des petites courses organisées sur des terrains divers, et un samedi de mai ou juin 1973 une course avait été organisée sur un circuit improvisé sur les pistes d'un aérodrome désaffecté du côté de Saint Quentin. J'y avais vu, entre autres, Michel Rougerie. Le dimanche, la piste était ouverte à ceux qui voulaient s'amuser un peu. Démontage du porte-bagage et des clignos, scotch sur le phares et hop, me voilà parti pour ce qui furent mes premiers tours de piste.
J'ai tourné autour d'une Japauto pendant une heure. Je perdais 50 mètres dans la ligne droite, et je repassais devant à chaque tour dans la partie sinueuse. Ce qui devait arriver arriva, j'ai retrouvé la Japauto par terre dans une immense gerbe d'étincelles.

Je n'ai jamais participé à aucune course, mais j'allais de temps en temps à Croix en Ternois où on pouvait prendre une licence à la journée pour s'entraîner.
Après une longue interruption, j'ai repris les démos en anciennes entre 2000 et 2016, jusqu'à ce que je me fasse peur et que je vende ma Seeley.

Entre temps, comme toi, j'ai eu des tas de motos diverses et variées, beaucoup de japonaises : Kawa 500 H1, 750 H2 et 650 Z, Suzuki 750 GT, 500 Gamma et 850 GSX, Honda "4 pattes" et VF 1000F, Yamaha 350 YR5, 400 RD, 500 RDLC et 750 YZF. Au début, dans les années 70, plusieurs anglaises aussi : Bonneville 650 et 750, BSA Spitfire, et bien sûr des Norton : deux 750 et deux 850 fastback et une 850 interstate. Deux motos italiennes seulement, deux Laverda, une 750 SF et une 1000 3C, je n'ai jamais eu de Ducati ni de Guzzi. Jamais de BMW non plus, et encore moins de Harley.
Je suis revenu aux anglaises en 1995 avec une Triumph speed triple, une des toutes premières. Ont suivi une néo-classique 900 thunderbird sport, puis une 955i sprint ST. Ma dernière routière, pour l'instant, a été une Yamaha 1200 XTZ.

En ce qui concerne les anciennes, pendant ma période "démos" de 2000 à 2016, je n'ai eu que des anglaises. Triumph 650 bonneville et 750 tiger et 850 fastback, inutile de dire que cette dernière fut ma préférée.
Voulant préparer et "coursifier" ma 750 Tiger, j'ai rencontré un type qui préparait les Norton pour la course et qui, avec son fils, avait eu d'excellents résultats au Bol d'Or classic et dans le championnat VMA.
Il m'a proposé d'essayer sa Seeley-commando, celle avec laquelle il avait couru le Bol d'Or classic peu avant, sur le petit circuit de Lezennes près de Lille. J'ai immédiatement été convaincu pas les énormes qualités de cette moto, et je lui ai demandé de m'en construire une.

Dans la liste de tes motos mon cher Denys, il y en a deux que je n'ai jamais eues bien que j'en ai toujours rêvé, ce sont la Matchless G80CS et la Triumph T150
J'adore les 3 pattes Trident et Rocket 3, des dizaines de fois je me suis dit que j'en aurai une un jour, et ça ne s'est jamais produit.
En démos, j'ai toujours été littéralement "envoûté" par le bruit d'un 3 pattes avec mégaphone 3 en 1. C'est le plus beau son de moto que je connaisse. Pour moi, posséder une Rob North 3 cylindres est un must et restera le plus grand manque dans ma carrière de motard.

Bonjour Georges

Comme le dirait un de mes copains : "tu as toujours rêvé de cette moto sans jamais en avoir eu une, alors gardes le rêve intact!"

Les trois cylindres BSA/Triumph sont des bêtes à chagrin, mal conçues, mal montées et désespérément non fiables! Ma T150, je l'avais achetée d'occasion dans un état exceptionnel à un passionné qui l'avait achetée neuve en 1972, elle n'était d'ailleurs pas arrivée comme il l'avait commandée : grand réservoir modèle ancien au lieu du petit et boite 4 au lieu de 5!
Il a eu toutes les misères avec : remplacement de la rampe des carburateurs, puis de la culasse complète sous garantie, etc...
Elle n'avait même pas 10000 kms lorsque je l'ai rachetée, en 1983!
Un bruit envoutant, une bonne allonge mais pas la niaque d'une Commando, un bon freinage mais une moto trop lourde et pas agile en montagne, plutôt une grande routière très confortable, mais en deux ans et 10000 kms, je connaissais toute la partie mécanique! Une bielle coulée, un piston percé, puis une fuite sur le disque d'embrayage et j'en ai eu marre et j'e l'ai revendue!

En réalité les bicylindres sont beaucoup plus intéressantes.

J'ai un copain qui a une Rob North et fait de la piste avec, peut-être le connais-tu, son surnom c'est "Nabs", mais c'est un passionné qui occupe pratiquement tout son temps entre rouler et réparer ses nombreuses motos!

Les trois cylindres, si le bruit est envoutant, quand on y regarde de plus près, ce sont des moteurs un peu bancales : les Kawa deux temps vibrent, elles ont un vilebrequin trop long et le calage des quatre temps reste une énigme : Laverda a essayé deux possibilités!

Pour avoir eu très longtemps une 500 Mach III, malgré l'aura de cette machine, la Suzuki T500 que j'avais eu précédemment était une bien meilleure machine bien mieux montée et conçue et il fallait peu de chose pour la rendre bien plus efficace que la Kawa, d'ailleurs les tois cylindres Suzuki avaient bien du mal à suivre un exemplaire bien préparé : la TR 500 dérivée a accompli quelques prouesses en course!

Je n'ai jamais arrêté de rouler à moto depuis mes 16 ans, mais jamais pu me résoudre à rouler avec les 4 cylindres japonaises, j'ai donc roulé avec toutes les vieilles bécanes avant de repiquer aux modernes avec une Ducati 900 SS, très rapidement remplacée par une 888 Strada, une machine exceptionnelle mais extrêmement contraignante à piloter et entretenir, je l'ai gardée très longtemps, voulu la remplacer par une 998 et alors pris conscience (on vieillit tous un jour!) que ce n'était plus raisonnable sur la route et totalement inadapté à cet usage!
J'ai alors pris la BMW, mais rouge (faut garder un peu de fun, tout de même) et je viens juste de la revendre après des années d'utilisation sans autre soucis que les vidanges et le remplacement des pneus, je n'étais pas habitué!
D'ailleurs le nouveau propriétaire est passé me voir hier après-midi avec pour me dire qu'il en était ravi : ça fait toujours plaisir!

J'ai pris une Guzzi car je pose les deux pieds bien à plat par terre : à plus de 70 ans, il faut devenir raisonnable!  

Des photos de mes trois motos actuelles :







Denys

Depuis la Honda CB 450 au début des seventies, je n'ai plus eu (ni quasiment fait) de moto. Madame étant réfractaire de première classe avec palmes et grand cordon.

J'ai aussi eu une CZ 175 (du Tchèque rustique comme on en fait plus) achetée Chaussée de Haecht à Bruxelles-Schaerbeek chez un distributeur dont j'ai oublié le nom mais qui distribuait aussi Kawasaki et je me souviens d'avoir bavé devant la 750 (h2?).

Re - Denys,

C'est vrai, les 3 cylindres Triumph-BSA sont des bêtes à chagrin, ça casse sur catalogue ces trucs-là.
Pour autant, il y a quelques spécialistes en Angleterre et même en France qui parviennent à les fiabiliser.
Je me souviens du type qui a gagné le championnat VMA classic, en 2011 ou 2012 je crois, sur une 3 pattes préparée en GB par je ne sais plus qui.
Steeve Perlinski, le fils de Bruno Perlinski, celui qui avait construit ma Seeley, avait gagné le championnat l'année précédente mais il n'avait rien pu faire pour battre cette Rob North 3 pattes, alors qu'il était bien meilleur pilote.

Nabs, ça me dit quelque chose en effet, je pense que je le croisais souvent quand je fréquentais avec assiduité le forum motos anglaises.
Depuis quelques années je n'y vais plus, puisque je n'ai plus d'anglaise.
C'est un forum génial, que tu connais sans doute.

Les 3 cylindres anciens, je suis d'accord avec toi, n'étaient pas des moteurs vraiment terribles. Ma Kawa H1, je ne l'ai gardée que quelques mois, et ma H2 à peine quelques semaines, je n'aimais pas ces motos. Cas à part, la "bouillotte", la Suzuki GT 750, pas du tout sportive mais fiable et excellente routière. J'ai eu la première version avec freins à tambours, c'est une moto sur laquelle j'ai pas mal roulé et je l'aimais bien. La 1000 Laverda, c'est une enclume, je ne l'ai pas conservée longtemps non plus celle-là, rien à voir avec la 750 SF qui, elle, était une vraie bonne moto.
En revanche, les 3 cylindres Triumph modernes sont des moteurs vraiment exceptionnels. J'ai fait au moins 30 000 bornes avec ma Sprint ST, c'était une super moto, bonne à tout faire, avec de vraies sensations, un freinage et une tenue de route excellents.
Rien à voir avec les 4 cylindres japonais qui ont toujours été des moteurs trop linéaires. Ils sont fiables mais pas démonstratifs.

J'aurais sans doute bien aimé les Ducati, je te comprends. Ma seule expérience sur Ducati, ce sont quelques tours du circuit de Croix en Ternois au guidon d'une Desmosedici 1000 RR, en 2006 ou 2007.
Un véritable monstre qui, si mes souvenirs sont exacts, développait près de 200 cv. Inutile de dire que je n'étais pas du tout à l'aise dessus, il faut être un excellent pilote et non un vieux motard comme moi pour domestiquer un fauve pareil. Je ne me suis jamais senti aussi ridicule au guidon d'une moto que ce jour là !!!

Tes 3 motos sont très belles.
Comme je l'ai écrit ci-dessus la H2 n'est pas du tout ma tasse de thé, mais c'est un vrai collector, une moto hyper recherchée.
La Royal Enfield Interceptor m'avait séduit lors de sa présentation au Manx GP (2015 je crois). Les carters évoquent bien ceux de son ancêtre, qui fut à la fois le plus fragile mais surtout le plus esthétique de tous les moteurs anglais. Une oeuvre d'art à l'époque. En plus, cette moto est fiable et pas chère du tout, que demander de plus ?
Ta Guzzi est vraiment très chouette. Mon médecin a la même. Le design est proche de celui de la V7 Sport, une moto qui m'a bien fait rêver à l'époque.

Si je n'ai plus roulé à moto depuis quelques temps, ce n'est pas par manque d'envie mais à cause de problèmes de santé. J'ai d'abord fait une chute de cheval, 1 vertèbre fracturée, 2 vertèbres écrasées, 2 entorses vertébrales : 3 mois d'hosto et plus d'un an de convalescence avant de retrouver ma vie d'avant. Quelques mois après, un tennis-leg du mollet gauche, c'est à dire une énorme déchirure musculaire de 17 x 6 cm. Ce n'est pas grave mais c'est hyper douloureux et j'ai mis plus d'un an à m'en remettre. A présent tout va bien, je n'ai plus mal ni au dos ni à la jambe, je sens que je ne vais pas tarder à remonter sur une bécane, d'autant que l'un de mes gendres, mon préféré bien sûr, a passé son permis A2 en 2022 et acheté une petite Honda bridée pour débuter, il attend avec impatience de passer son permis A pour s'offrir un gros cube.
Ta 850 Guzzi fait partie des modèles qui me plaisent bien, avec la Triumph Scrambler 900 et, bien sûr, la RE Interceptor qui a l'avantage du meilleur prix.

Bonjour Pierre,

La 450 Honda n'était sans doute pas la meilleure façon de démarrer une carrière de motard.

Excellent moteur double arbre, mais tenue de route épouvantable et garde au sol insignifiante.

Cela me rappelle une anecdote. En 73 ou 74, avec 2 copains, nous décidons d'aller voir des courses à Rouen, circuit des Essarts.
Nous étions sur des Yamaha YR5 et un sur Honda.
A l'aller, Lille - Rouen, on s'est tiré une "bonne bourre", c'était encore possible à l'époque, les lapins bleus étaient moins agressifs qu'aujourd'hui.
Arrivés à Rouen, le copain avec sa 450 Honda se lève, debout sur ses repose-pieds.
Il se retrouve brusquement le cul sur la selle : Les deux bouts de fer à baudets sur lesquels étaient fixés les repose-pieds, qui passaient sous les pots, avaient tellement raboté le bitume qu'ils se sont pliés.
Au retour, curieusement, il roulait beaucoup moins vite et il avait les pieds bien au chaud sur les pots. En revanche, pour passer les vitesses et doser le freinage, c'était un peu compliqué !!!

J'ai eu aussi une 450 Honda, après une  500 BSA A7 et si j'avais bien gagné en puissance, en revanche la tenue de route était catastrophique!

Mais le moteur était superbe et plein de bonne volonté.

Les Trident, je sais qu'aujourd'hui on les fiabilise : allumage électronique, pompe à huile gros débit plus démontage intégral et remontage soigné car leur époque, c'est celle de la débandade des usines Anglaises, comme chez Jaguar!

L'Interceptor actuelle est une excellente moto, une fois que l'on a monté des bons pneus, remplacé la selle et les amortisseurs : elle marche très bien mais ne brille ni par son confort ni par sa tenue de route à l'origine, mais on y remédie facilement et elle ne coûte pas très cher, la mienne est le premier modèle de 2019, la cinquième vendue en France, la quatrième identique étant celle de Guy Bertin, qui est presque mon voisin.
La Moto Guzzi fait beaucoup mieux mais avec un tarif supérieur : lorsque j'ai voulu remplacer ma BMW, une excellente moto mais qui ne distille aucune sensation, tout est parfait, c'est une machine à rouler mais il ne se passe rien, cette Guzzi m'a tapé dans l'oeil et j'ai alors essayé deux autres motos plus ou moins concurrentes : la W800 Kawasaki, excellente machine mais trop molle, trop japonaise" à mon goût et la Triumph T100 qui ne m'a pas convaincu, en plus de son tarif trop élevé.

La Kawa H2, c'est une machine à sensations mais qui commence à devenir difficile à faire rouler tant elle n'apprécie pas du tout les vitesses stabilisées en dessous de 120 km/h, c'est un régal chez moi dans les cols, tant qu'on accélère de virage en virage, décélère, repart c'est super mais les parcours de liaison sur nationales à 80, 90 entrecoupés d'agglomérations sont un enfer et son autonomie limitée un vrai problème en montagne, peut-être la revendrai-je pour une 750 Commando.
J'attends le retour de restauration de mes BSA, la Lightning en premier cette année j'espère, bien que je sois plus impatient de retrouver l'A7, souvenir de jeunesse!

La Mach III 69, je l'ai gardée plus de quinze ans, c'était la plus sulfureuse de toutes, la fameuse "widows maker", pleine de défauts, mais quel pied!

En fait, je m'aperçois qu'en Japonaises, je n'ai apprécié que les deux temps, j'ai pu rouler avec presque toutes : Yamaha 350 RD, 400 RD, 350 RDLC, Suzuki 500 RG;

Quelques photos que j'ai sous la main :



La 650 Benelli Tornado, un moteur surprenant et explosif dans une partie cycle de camion!



La T150





La T100T Daytona





La 500 Mach III



La 900 SS





La 888 Strada



La BMW





La Lightning que j'ai emmenée à terminer et que j'espère pour cet été!





Enfin la 500 A7 à restaurer entièrement, avec toutes les pièces pour en faire une A7 SS.

Bon, on a du saouler copieusement les non motards!



Denys

Ce n'est pas électrique, c'est bruyant, ça va vite, ça crache de l'huile. Que du bonheur!

Merci de partager ces photos, on en prend plein les yeux et les souvenirs reviennent.

Ta Lightning me rappelle évidement ma Spitfire. Une moto caractérielle, difficile à faire démarrer, mais à l'époque elle marchait fort.
Comme tous les bicylindres BSA, sa p..... de bague de vilo en bronze était une sacrée trouvaille des britons pour nous enquiquiner !

Dans mes bafouilles, j'ai oublié de parler de ma dernière Norton, une Atlas.
Si je devais un jour racheter une anglaise, ce serait justement une Atlas. Avec le cadre featherbed elle est hyper saine, le moteur et la boîte sont ceux des premières commando à quelques détails près, ça marche aussi fort qu'une commando avec les mêmes sensations, et on ne regrette vraiment pas l'absence de l'isolastic, autre trouvaille anglaise qui ne sert qu'à causer des soucis, parce que je ne sais pas si tu as déjà roulé sur une commando dont le système isolastic était usé ou mal réglé, mais c'est l'horreur.
Sinon, une ES2 de dernière génération, dans un featherbed donc, me plairait bien aussi. Les plaisirs du gromono très longue course, des performances faibles mais un coup de pied aux fesses qu'aucune japonaise ne saura jamais donner.
Tu as connu ça avec tes Matchless.
Après, évidemment, il y a les Manx, mais au niveau prix, on n'est plus dans la même cour.
N'empêche que quand tu vois ce que fait Michael Dunlop avec une Manx sur l'île de Man, tu te dis que pour une bécane dont la conception remonte à 75 ans pour la partie-cycle et plus encore pour le moteur, elle envoie "du lourd".
Bon, évidemment, pour ça il faut laisser un an ou deux ans de salaire chez Molnar ou chez Summerfield !!!

Pour terminer, j'ai eu la chance de passer un long week-end avec Colin Seeley, le club dont je faisais partie l'avait invité pour le salon moto légende à Vincennes, c'était de mémoire en 2014, et comme j'étais à peu près le seul à parler anglais correctement, on m'avait demandé de le conduire, de partager ses repas etc... J'ai passé 4 jours absolument merveilleux en sa compagnie et celle de son épouse.
Un jour, si tu le souhaites, nous en parlerons, cet homme adorable connaissait la moto et les grands prix comme personne, il avait cotoyé tous les grands pilotes des années 60, 70 et 80. Son décès en 2020 m'a bien attristé, j'avais gardé des liens épistolaires avec lui.

Rockandrail a écrit:

Ce n'est pas électrique, c'est bruyant, ça va vite, ça crache de l'huile. Que du bonheur!

Ben, les Kawa crachent de l'huile, fument et les BSA en perdent!

On va bien arriver à te remettre sur une bécane : avec Georges, on peut faire un trio de (vieux!) conscrits!

Denys

En ce qui me concerne, inutile d'essayer de me convaincre, c'est déjà fait depuis longtemps.

Tiens, à propos, il y une "neo rétro" récente que je trouve très chouette et dont on a pas parlé : La BSA Gold Star

Esthétiquement j'adore, reste à voir ce qu'elle vaut réellement.
A priori le monocylindre longue course est issu d'un Rotax, gage de sérieux.
Le groupe indien Mahindra qui fabrique cette Gold Star n'a pas mauvaise réputation, on dit même que les scooters Peugeot Metropolys sont fabriqués là-bas, ce qui est crédible puisqu'à priori ce sont des concessions Peugeot qui distribuent cette moto.

Bonjour Georges,

Bienvenu sur le forum. C'est un endroit bienveillant pour le partage. Tu pourras sans problème t'inspirer, demander des conseils et partager...

Bon, j'ai pas trop lu la disgression sur les motos ;-)

Bonne journée

Seb

La Lightning et la Spitfire, évidemment sont extrêmement voisines, elles ont la même partie cycle et le même moteur, il n'y avait que les premières versions des Spitfire qui étaient montées avec des carbus Amal Grand Prix : je suppose que c'était le cas de la tienne, comme tu parles de moto caractérielle et difficile à démarrer?

Plus quelques différences dans l'équipement : réservoir polyester et jantes alu pour la Spitfire.
Sur les dernières, ils avaient remis des Amal Concentric, plus adaptés à un usage routier.

J'ai fouiné de partout, dans les part list et toute la littérature Britannique sur le sujet et on s'aperçoit qu'il y a tout un tas de légendes urbaines autour de ces deux modèles, entre autres je me suis aperçu que pour les 650, il n'y avait qu'une seule référence d'arbres à cames, de la Thunderbolt à la Spitfire en passant par la Lightning et la Firebird Scrambler, en fait tout tourne autour du montage des carburateurs et de leurs réglages ainsi que du taux de compression.

Pour la petite histoire, j'ai acheté cette moto en pièces il y a très longtemps et commencé à la remonter petit à petit, mais c'était un puzzle d'enfer!

Le cadre était celui d'une A65 de 1962, mais la moto avait été montée en Firebird Scrambler 1970!
Le moteur était monté avec un bloc cylindres Devimead en 750 passablement rayé, voire labouré.
J'ai choisi l'option de la remonter en Lightning 650 1970 car c'est le modèle que je préfère, avec le très rare petit réservoir à flancs chromés.
Je me suis mis en chasse des pièces nécessaires : j'ai trouvé un cadre correspondant car les anciens ont une boucle à l'arrière comme les Norton, abandonnée en 1966, j'ai trouvé un bloc cylindre d'origine en 650, j'ai racheté un gros phare en Suisse, tous les échappements neufs et les caches latéraux en France, les garde-boues NOS aux USA, etc...
Il y avait beaucoup de pièces en plus, il en manquait bien sûr aussi pas mal!
Enfin j'ai commencé petit à petit, sablé le cadre, repeint, rayonné les roues et remonté un moteur conforme mais avec la conversion roulement au lieu de la bague bronze, les carters ayant déjà été modifiés.
Je l'attends avec impatience, je l'ai portée à terminer chez un pro car je ne m'en sors plus et j'ai perdu le feu sacré : au bout de tant de restaurations, on se lasse.
J'ai demandé à ce qu'elle soit équipée, comme l'A7 d'une pompe SRM à gros débit, mais l'A7 conservera son montage sur bague bronze comme à l'origine.

Je vais demain prendre des nouvelles de tout ça au salon de Lyon.

Denys

Georges37 a écrit:

En ce qui me concerne, inutile d'essayer de me convaincre, c'est déjà fait depuis longtemps.

Tiens, à propos, il y une "neo rétro" récente que je trouve très chouette et dont on a pas parlé : La BSA  Gold Star

Esthétiquement j'adore, reste à voir ce qu'elle vaut réellement.
A priori le monocylindre longue course est issu d'un Rotax, gage de sérieux.
Le groupe indien Mahindra qui fabrique cette Gold Star n'a pas mauvaise réputation, on dit même que les scooters Peugeot Metropolys sont fabriqués là-bas, ce qui est crédible puisqu'à priori ce sont des concessions Peugeot qui distribuent cette moto.

C'est Pierre que je tente de convaincre depuis déjà un moment!  

La Gold Star, je l'ai vue l'an passé sur ce même salon mais j'ai été beaucoup moins séduit, je n'ai pas trop accroché à l'esthétique de la moto ni à certains détails, en revanche je n'en ai encore jamais croisée une sur la route!

Denys

Il va falloir mettre le paquet parce que, en dehors de l'enthousiasme de madame, ce qui m'a conduit à arrêter dès la fin des années 1970, c'était le climat bruxellois.

Et ici à Royan, il pleut à peu près sans discontinuer depuis octobre.

Bonsoir Sébastien,

Désolé, il est vrai que nous sommes complètement hors sujet avec les motos, mais quand de vieux motards se rencontrent et racontent leurs exploits, qui souvent n'en sont pas, ça occasionne des heures de palabres qui n'ont aucun intérêt pour ceux qui ne partagent pas leur passion.

Et puis, pour ceux qui veulent continuer, il y a les MP pour cela ...

Hello les vieux motards que jamais, et si nous parlions du train Golden Arrow au lieu des motos Gold Star ?
On reste dans les vieilles anglaises non !!!

J'en remets une petite couche!

Je suis allé au salon de la moto de Lyon très tôt ce matin, accompagné de mon épouse et resté très raisonnable, uniquement deux heures sur place, me remettant doucement de mon intervention chirurgicale et donc reparti au moment de l'arrivée de la foule;

J'ai donc rencontré le restaurateur de mes BSA et pour illustrer les propos plus haut, il présentait à la vente une BSA Spitfire :




Je n'ai pas pu résister à enfourcher une de mes machines fétiches :



J'avais failli en acheter une en sortant de l'armée, en 73, ça me tente toujours mais le prix est devenu prohibitif!

Denys

Bonsoir Denys,

La Spitfire, c'est un modèle US assez différent de la "vraie" Spitfire avec son micro réservoir et son grand guidon.
Personnellement, mais mon avis n'engage que moi, ce n'est pas une vraie Spit.

En revanche, une Velocette, surtout si c'est une vraie Venom Thruxton, c'est la grande classe.
Bon, il faut être honnête, comme toutes les anglaises anciennes c'est fragile, ça pisse l'huile, ça demande de l'énergie et de la patience pour démarrer, bref c'est bourré de tares et ça coûte 3 bras.

Tant qu'à faire, autant acheter une 500 Vincent Comet. (si on en a les moyens et si on en trouve une bien sûr)